Loge Ataraxie n°86 à L'Orient de Sion

Notre Loge

 Fondée le 8 novembre 2014

C’est en 2011 qu’un certain nombre de Frères, issus de Loges vaudoises, genevoises, neuchâteloises et valaisannes, se sont réunis dans le but de créer un nouvel « Atelier » en Valais, plus précisément au coeur du « Vieux Pays », à Sion.

 

Tout était à faire: approcher les Loges du Bas-Valais afin de leur présenter le projet; puis établir des statuts, choisir les rituels, trouver un nom, concevoir un logo, réunir du matériel, se mettre en quête d’un Temple, constituer un dossier à l’attention de la Grande Loge Suisse Alpina (GLSA), ce qui fut fait en août 2013.

Le 14 juin 2014, l’Assemblée des Délégués de Suisse a accepté, à l’unanimité des membres présents, « Ataraxie » en tant que 86e Loge de la GLSA.

 

Son inauguration officielle, soit la cérémonie d’Allumage des Feux, s’est déroulée le 8 novembre 2014 sur le site des Iles à Sion, sous les auspices de la GLSA, par l’intermédiaire de son Très Respectable Grand Maître M. Z. et en présence de près de 300 Frères de Suisse et d’autres horizons.

 

« Ataraxie »(déf) oeuvre au sein du Rite Écossais Ancien et Accepté (REAA). Elle compte à ce jour une trentaine de membres, dont environ un cinquième de jeunes initiés.

Notre Atelier, la Loge « Ataraxie »(déf) compte actuellement vingt-quatre membres. Ses objectifs: travailler, informer, initier. Elle oeuvre au sein du Rite Ecossais Ancien et Accepté (REAA).

« Frappez, on vous ouvrira »

Ce qui n’a pas pour corollaire absolu : vous entrerez !

Pour accéder aux trois premiers Grades – Apprentis, Compagnons, Maîtres – des Loges dites « bleues », il suffit de frapper à la porte du Temple, comme le veut la formule consacrée (voir « Contact »). Et la procédure s’amorce: discussion du candidat avec un Frère, demande écrite (CV, motivations), enquêtes sous forme de rencontres, « passage sous le bandeau », boulage… Initiation si toutes les étapes sont franchies.

Si vous envisagez de vous engager sur la voie maçonnique: ne vous privez pas de l’une des plus lumineuses expériences de votre vie en vous abreuvant de renseignements de tous horizons (on trouve pratiquement tout en librairie et sur la toile. Sauf l’essentiel). Ce serait vous charger d’un handicap qui pourrait vous priver de l’éclairage des mystères, de la magie éternelle de l’Initiation.

Des interrogations ?

Comment entrer ? Frappez et…
Comment sortir ? Par l’envoi d’une lettre de démission
Questions et réponses les plus fréquentes

La Franc-maçonnerie n’est pas une religion. Tout homme libre et de bonnes moeurs peut aspirer à en faire partie. Nous travaillons sous les auspices du Grand Architecte de l’Univers; chacun, en son for intérieur, y voit ce que son intime conviction lui dicte d’y voir. Notre organisation se veut, et est, « adogmatique ».

La Franc-Maçonnerie n’est pas une secte: il n’est pas particulièrement facile d’y entrer, il est très aisé d’en sortir (simple lettre de démission, comme en toute association de ce pays – nous sommes une société comme n’importe quelle autre, dotée de statuts, conforme aux articles 60 et suivants du Code civil). Il n’y a ni doctrine, ni maître à penser. Rien n’est entrepris pour retirer de son monde l’adhérent. Les cotisations sont celles de toute société civile; elles permettent de couvrir les frais de fonctionnement et un modeste fonds de secours pour les plus démunis. Aucun autre sacrifice financier n’est demandé.

Nous travaillons au perfectionnement de l’Humanité, à la libération de l’Homme, donc au déploiement de l’Esprit. Nous ne nourrissons aucune autre ambition.

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Peut-on faire des affaires, financières, politiques, en Maçonnerie? Bien sûr, comme dans toute société. Les dérives de certaines Loges, la P2 de sinistre mémoire, en sont un témoignage. Notre organisation est faite d’hommes, et malgré notre extrême vigilance, des Frères aux intentions douteuses peuvent s’immiscer parmi nous. Nous sommes toutefois en mesure d’affirmer qu’au sein de notre Obédience helvétique, si quelques cas émergent parfois, ils ne sont en rien représentatifs du genre. Ils finissent d’ailleurs, faute de substance, par s’extraire d’eux-mêmes, ou malgré eux, de l’Ordre.

La politique, au sens où le profane l’entend, n’a pas sa place dans le Temple, nous voulons dire pendant les Travaux, au sein de l’espace sacralisé par le Rituel. La GLSA interdit toute prise de position publique à ses Loges, notamment sur les plans religieux et politiques. La quête du Franc-Maçon, si elle se doit de tenir compte de ces paramètres, se doit surtout de les transcender.

La Franc-maçonnerie n’est évidemment pas insensible, loin s’en faut, aux souffrances des êtres humains dont les droits élémentaires sont bafoués par des régimes tyranniques à travers le monde. Nous souscrivons à ce que disait le grand humaniste du XVe siècle, Jean Pic de la Mirandole : « On ne peut rien voir de plus admirable dans le monde que l’homme. » Dans l’absolu, il s’entend !

Que peut-on gagner en adhérant à la Franc-Maçonnerie ?

La libération de l’Esprit, nous l’avons dit, la délivrance du poids de la finitude de la condition humaine, de la mort. Nous le savons, toutes les religions font de même. Nous ne sommes pas en concurrence, nous proposons une lecture parallèle, symbolique, ésotérique des textes fondamentaux. Nous nous voulons complémentaires aux Eglises pour ceux qui ne trouveraient au sein de telles institutions la voie qui convient à ce qu’ils sont, à leurs profondes aspirations.

Faut-il être un intellectuel pour devenir membre de l’Ordre? S’il est vrai que les professions libérales sont majoritairement représentées, bon nombre de Frères sont issus de milieux opératifs. Le critère essentiel, c’est l’envie de découvrir, au sens littéral, ce qui se dissimule sous la surface des choses apparentes, de renverser les barrières des évidences unanimement reconnues, souvent trompeuses; si ce n’est les renverser, du moins les réexaminer afin de porter à la Lumière ce qu’elles dissimulent. Une autre Lumière.

Soyons clairs: si notre démarche exige dès l’abord une introspection, un état des lieux, une analyse des fondements sur lesquels le Temple sera bâti, ce n’est pas le terrain propice à une psychanalyse. C’est là le domaine de spécialistes dûment accrédités par les Facultés; en d’autres termes, même si notre Travail peut avoir quelques vertus thérapeutiques, ce n’est pas sa vocation première.