La Franc-Maçonnerie

Qu'est-ce que la Franc-Maçonnerie ?

Que peut-on gagner en adhérant à la Franc-Maçonnerie ?

La libération de l’Esprit, nous l’avons dit, la délivrance du poids de la finitude de la condition humaine, de la mort. Nous le savons, toutes les religions font de même. Nous ne sommes pas en concurrence, nous proposons une lecture parallèle, symbolique, ésotérique des textes fondamentaux. Nous nous voulons complémentaires aux Eglises pour ceux qui ne trouveraient au sein de telles institutions la voie qui convient à ce qu’ils sont, à leurs profondes aspirations.

Franc-Maçonnerie : religion ?

La Franc-maçonnerie n’est pas une religion. Tout homme libre et de bonnes moeurs peut aspirer à en faire partie. Nous travaillons sous les auspices du Grand Architecte de l’Univers; chacun, en son for intérieur, y voit ce que son intime conviction lui dicte d’y voir. Notre organisation se veut, et est, “adogmatique”.

Franc-Maçonnerie : secte ?

La Franc-Maçonnerie n’est pas une secte: il n’est pas particulièrement facile d’y entrer, il est très aisé d’en sortir (simple lettre de démission, comme en toute association de ce pays – nous sommes une société comme n’importe quelle autre, dotée de statuts, conforme aux articles 60 et suivants du Code civil). Il n’y a ni doctrine, ni maître à penser. Rien n’est entrepris pour retirer de son monde l’adhérent. Les cotisations sont celles de toute société civile; elles permettent de couvrir les frais de fonctionnement et un modeste fonds de secours pour les plus démunis. Aucun autre sacrifice financier n’est demandé.

Nous travaillons au perfectionnement de l’Humanité, à la libération de l’Homme, donc au déploiement de l’Esprit. Nous ne nourrissons aucune autre ambition.

Franc-Maçonnerie : nid d’intellectuels ?

Faut-il être un intellectuel pour devenir membre de l’Ordre? S’il est vrai que les professions libérales sont majoritairement représentées, bon nombre de Frères sont issus de milieux opératifs. Le critère essentiel, c’est l’envie de découvrir, au sens littéral, ce qui se dissimule sous la surface des choses apparentes, de renverser les barrières des évidences unanimement reconnues, souvent trompeuses; si ce n’est les renverser, du moins les réexaminer afin de porter à la Lumière ce qu’elles dissimulent. Une autre Lumière.

Franc-Maçonnerie : affaires et politique

Peut-on faire des affaires, financières, politiques, en Maçonnerie? Bien sûr, comme dans toute société. Les dérives de certaines Loges, la P2 de sinistre mémoire, en sont un témoignage. Notre organisation est faite d’hommes, et malgré notre extrême vigilance, des Frères aux intentions douteuses peuvent s’immiscer parmi nous. Nous sommes toutefois en mesure d’affirmer qu’au sein de notre Obédience helvétique, si quelques cas émergent parfois, ils ne sont en rien représentatifs du genre. Ils finissent d’ailleurs, faute de substance, par s’extraire d’eux-mêmes, ou malgré eux, de l’Ordre.

Politique et religion

La politique, au sens où le profane l’entend, n’a pas sa place dans le Temple, nous voulons dire pendant les Travaux, au sein de l’espace sacralisé par le Rituel. La GLSA interdit toute prise de position publique à ses Loges, notamment sur les plans religieux et politiques. La quête du Franc-Maçon, si elle se doit de tenir compte de ces paramètres, se doit surtout de les transcender.

 
La Franc-maçonnerie n’est évidemment pas insensible, loin s’en faut, aux souffrances des êtres humains dont les droits élémentaires sont bafoués par des régimes tyranniques à travers le monde. Nous souscrivons à ce que disait le grand humaniste du XVe siècle, Jean Pic de la Mirandole : “On ne peut rien voir de plus admirable dans le monde que l’homme.”  Dans l’absolu, il s’entend !